Le tourisme participatif, vous connaissez ?
C’est un concept nouveau, promis à un bel avenir tant il répond aux enjeux de notre époque : plus de sens, plus de rencontres, et une vraie participation de chacun, pendant ses vacances, à la Transition écologique et à la résilience des territoires. Mais comment le mettre en œuvre ? Après une décennie de premiers pas avec le woofing, les chantiers solidaires, les greeters, une nouvelle expérimentation a été menée cet été, au Pays Basque, autour de la monnaie locale de ce territoire.
Cette opération, baptisée « Vacances en eusko », a bénéficié du dispositif « Tourisme innovant en Nouvelle-Aquitaine » du Conseil régional, et proposait aux touristes d’utiliser la monnaie locale du territoire pendant leur séjour, pour participer activement à la Transition écologique et à la relocalisation de l’économie.
Cette initiative intéresse de nombreux territoires, et notamment ceux disposant d’une monnaie locale et ceux impliqués dans une démarche d’économie sociale et solidaire (ESS).
Pour en tirer tous les enseignements, une étude de terrain a été menée par l’Institut des monnaies locales grâce au soutien de la Fondation Crédit Coopératif et la Chaire Crisalidh de l’Université de Bordeaux, durant l’été 2020. Les résultats seront rendus publics lors de ces deux séminaires interactifs auxquels nous vous convions. L’inscription est gratuite, mais obligatoire, car le nombre de places est limité à 100.
Vous saurez tout sur l’opération « Vacances en eusko », et vous pourrez échanger sur les perspectives ouvertes par cette expérimentation avec l’Eusko, le Conseil régional, la Communauté d’agglomération Pays Basque, l’Office de tourisme Pays Basque, la Fondation Crédit coopératif, la Mission des Offices de tourisme de Nouvelle-Aquitaine (Mona), l’Union nationale des associations de tourisme et de plein-air (Unat), etc.
Ces 2 webinaires permettront de réfléchir à la manière dont les monnaies locales pourraient être un outil pertinent pour les territoires souhaitant développer un tourisme participatif, c’est-à-dire un tourisme ancré dans la réalité de ces territoires, en lien avec leurs habitants, et permettant de participer à la fois à la résilience économique de ces territoires et à l’indispensable Transition écologique.
Il s’agira aussi d’évaluer dans quelle mesure le tourisme participatif représente un nouveau domaine à investir par l’économie sociale et solidaire, qui est impliquée de longue date dans le tourisme social, solidaire, éco-responsable, etc.
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